Vitraux

Les problèmes les plus fréquents des vitraux sont dus au manque d’entretien ou au vieillissement des verrières, de leurs composantes, ainsi que du support. Quelques éléments sont à surveiller, comme la protection des vitraux contre les intempéries et le vandalisme, ainsi que l’état des contre-fenêtres. Si elles sont trop étanches (sans circulation d’air entre les deux fenêtres), les contre-fenêtres peuvent contribuer à l’accélération de la détérioration des cadres de bois ainsi que des plombs des vitraux; par contre, un vitrail sans contre-fenêtre est exposé à de plus grands dangers. L’affaissement ou le tassement des plombs, que l’on détecte par un bombement de la verrière, peut entraîner le bris de morceaux de verre. Comme tous les éléments d’une construction, il est toujours préférable d’en faire un examen et un entretien régulier.

Église Saint-Mathieu  
Région : Montérégie

Les vitraux de l’église Saint-Mathieu en Montérégie ont été classés par le ministère de la Culture et des Communications du Québec en 1977. La collection de l’église est assez unique, puisqu’elle regroupe des vitraux représentant un éventail très diversifié, tant par la qualité technique que picturale.

Église Saint-Denis sur Richelieu
Région : Montérégie

Les vitraux de l’église Saint-Denis, au nombre de 28, ont été réalisés vers 1922 par l’atelier O’Shea.

Les travaux amorcés en 1998 visaient la restauration de l’ensemble des verrières. Chaque fenêtre est composée d’une partie centrale, avec une bordure en pourtour divisée en petites sections (à motif floral). Les contraintes budgétaires pour les projets ont imposé la restauration d’une section des vitraux seulement. Ainsi la partie centrale, beaucoup plus volumineuse, fut entièrement restaurée, tandis que les petites sections ont été examinées et les correctifs de base ont été apportés.
Les sections centrales des verrières ont été entièrement démontées, pour procéder à une remise en plomb entière. Les verres des vitraux étaient majoritairement en très bon état; il y avait très peu de bris de verre et les morceaux peints étaient bien conservés. Les plombs, par contre, étaient devenus très secs; aussi, les vitraux étaient installés de façon très serrée dans les cadres, ce qui compressait les verres les uns contre les autres et pouvait engendrer des bris.