Le revêtement des murs extérieurs est un des éléments les plus importants d’une construction. En plus de protéger la charpente, il contribue à définir le caractère distinctif du bâtiment par sa texture, ses rythmes et ses couleurs. Plusieurs travaux effectués sur les édifices à caractère religieux touchent l’enveloppe extérieure. Nous regarderons ici différents types de revêtements que l’on retrouve fréquemment au Québec.
Matériau noble et réputé pour sa grande résistance, la pierre possède des qualités esthétiques et fonctionnelles indéniables. Les types de pierre, les différentes tailles et finitions de la surface, donnent des caractéristiques différentes à chacun des bâtiments.
Un ouvrage de maçonnerie peut durer des siècles s’il est bien conçu et bien entretenu. Voilà pourquoi il est important de toujours effectuer les réparations nécessaires. Les problèmes rencontrés sur les différents édifices relèvent souvent d’un manque d’entretien (rejointoiement), d’un problème d’écoulement des eaux (éclatement de la pierre) ou encore d’un stress causé par un problème de structure.
L’église Saint-Michel est située au cœur du village de Percé et est considérée comme un des éléments architecturaux majeurs de cet arrondissement naturel classé en 1973 par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec. Construite entre 1900 et 1912 selon les plans de l’architecte Joseph Venne, l’église Saint-Michel de Percé est un heureux mélange des styles byzantin et roman.
Les travaux de restauration visaient à corriger les problèmes de dégradation de la pierre en façade et des clochers. Cette dégradation serait due, d’une part, à l’âge du bâtiment, mais aussi à sa situation géographique, aux intempéries et à l’air salin. Les pierres utilisées pour le recouvrement de l’église (pierre de grève) sont très poreuses et plus susceptibles d’absorber l’humidité ambiante ce qui, au phénomène de gel/dégel, peut causer l’éclatement de la pierre.
La majeure partie des travaux de restauration de la maçonnerie ont été concentrés sur les portions les plus abîmées de la façade, mais aussi sur les clochers et clochetons. Suite à un examen, les pierres légèrement endommagées ont été stabilisées par injection, alors que les plus altérées ont été remplacées. On a alors sélectionné des pierres sur la grève aux environs de l’église, pour avoir des matériaux du même type. Les blocs de pierre ont été apportés sur le site, pour y être débités, équarris, puis finis et mis en place. De cette façon les ouvriers étaient certains d’obtenir une pierre qui serait compatible.
Le bois est le matériau traditionnel de revêtement le plus répandu au Québec. Il est à la fois durable, fort, léger et facilement maniable. Même s’il peut être vulnérable à la détérioration par l’eau, le soleil et l’humidité, un revêtement extérieur constitué d’un bois bien choisi, bien assemblé et soigneusement entretenu (nettoyage, peinture) peut durer des siècles. Aujourd’hui, l’étendue des connaissances sur le comportement de ce matériau permet de tirer un meilleur parti de ses propriétés.
On retrouve différents types de revêtement de bois : planches verticales juxtaposées, planches embouvetées, planches à couvre-joints, bardeaux, planches à clin, planches à feuillure. Chacun de ces types de revêtement donne un style particulier à l’édifice.
Les altérations les plus courantes sont dues à un manque d’entretien régulier, ce qui engendre une détérioration de la fibre du bois.
L’église universaliste de Huntingville est un bâtiment d’une valeur exceptionnelle. Il s’agit d’une des dernières « meeting houses » en bois au Québec. Construite en 1844 par les frères William et Seth Hunting, l’église est entièrement faite de bois. De style néoclassique, elle est construite sur un plan rectangulaire et surmontée d’un clocher carré. La toiture à double versant est de tôle pincée. Très peu de modifications ont été apportées à l’édifice qui demeure quasi inchangé depuis sa fondation. L’église est citée monument historique par la municipalité d’Ascot.
Les travaux de restauration de l’église sont effectués en grande partie avec la collaboration des bénévoles de la communauté et d’un architecte. Ils visent principalement la consolidation de l’édifice, le renforcement des structures du clocher et du toit, le soulèvement de l’église pour y couler de nouvelles fondations, le renforcement de la structure du plancher et finalement la réfection de la toiture et du plancher du clocher.
Une seconde vague de travaux vise à restaurer le revêtement extérieur de l’église. Les éléments décoratifs tels les pilastres, les clochetons et les moulures seront, selon leur état, réutilisés ou reconstruits selon le modèle d’origine.
L’église St. Paul a été érigée entre 1851 et 1854 par le révérend Thomas S. Chapman, qui fut à la fois son concepteur et aussi son constructeur. De style néogothique, elle constitue un cas intéressant avec, notamment, ses murs intérieurs recouverts en entier d’une toile marouflée remontant aux années 1850. Les murs extérieurs, quant à eux, sont recouverts d’un lambris de planches de bois à la verticale à couvre-joints.
Les travaux ont consisté tout d’abord à réparer la structure porteuse et toutes les fondations de l’église. Aussi, les accès et le portique ont été refaits, de même que la structure du plancher qui fut consolidée. Ensuite les éléments intérieurs et extérieurs de la tour du clocher furent étanchés, ainsi que le revêtement extérieur des toitures. Enfin, le revêtement extérieur des murs fut reproduit d’après le modèle d’origine.
L’église de Grand-Lac-Victoria est une mission catholique édifiée entre 1863 et 1870 par les pères oblats. Construite en pleine période d’engouement pour la tôle embossée, l’extérieur de l’église en est entièrement recouvert (murs, toit et clocher). Ce matériau, étroitement lié à l’époque de l’industrialisation, exprime l’effort de recherche technologique pour des produits de construction à la fois faciles d’usage et économiques. Plusieurs éléments contribuent au caractère particulier de cet édifice : sa situation géographique, la mission est accessible par bateau seulement; son importance historique, une des rares églises de mission du 19e siècle qui soit toujours utilisée; puis son revêtement architectural de tôle embossée. Avec son fini métallique, l’église est d’ailleurs devenue un point de repère pour les avions qui survolent la région.
D’abord utilisée comme parement intérieur, la tôle embossée se popularise comme revêtement extérieur au début du 20e siècle. Les motifs embossés extérieurs imitent alors les matériaux de construction traditionnels comme la brique et la pierre à bossage, mais aussi le stuc, la tuile et l’ardoise.
Les travaux de restauration de la mission ont demandé la reconstitution de tôle puisque les modèles anciens n’étaient plus disponibles sur le marché. Une recherche poussée fut entreprise à travers le Québec pour retrouver des artisans qui pouvaient produire de telles tôles embossées. Plusieurs manufacturiers américains ont repris la production de tôles embossées décoratives d’intérieur seulement. Certains ferblantiers du Québec peuvent en fabriquer, mais en utilisant des tôles de petites dimensions, plus faciles à travailler à la pièce (on recherchait pour le projet des tôles de dimensions de 18 x 24 pouces).
Deux solutions furent proposées pour résoudre le problème des tôles de l’église. Premièrement, les tôles des murs ont été réalisées par un artisan débrouillard qui a su trouver une vieille presse à métal suffisamment lourde et robuste pour estampiller les tôles. Toutefois, une bonne partie du travail a dû être effectué à la main de façon à obtenir une empreinte suffisamment profonde.
Les tôles du toit ont été estampillées sur presse, chez un second artisan, à partir d’un moule de bois qui reproduisait le modèle d’origine. Ici encore, une des difficultés fut d’obtenir une empreinte nette et suffisamment profonde. La qualité de l’empreinte, ses dimensions et sa couleur représentaient autant d’éléments essentiels pour le maintien des caractéristiques de la tôle d’origine. On peut croire que les tôles d’origine étaient produites de façon industrielle pour laisser une empreinte aussi profonde.
Enfin, le pliage et la pose des tôles ont aussi comporté leurs difficultés. Une plieuse manuelle a dû être fabriquée sur place. Les systèmes de pose et d’attaches ont été reproduits à partir de l’examen des tôles d’origine.
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